La British Library a annoncé qu'elle mettrait en ligne quelque 250 000 livres libres de droits de son fond avec l'aide de Google. Les frais de numérisation seront assumés par Google puis les livres seront disponibles sur le site de la bibliothèque (www.bl.uk) et sur Google Books. Plus...
Une autre bonne nouvelle, les documents offerts par les bibliothèques européennes à Google Books se retrouveront probablement dans Europeana. Bonne nouvelle puisque généralement, les contrats entre Google et les bibliothèques empêchent ces dernières de partager leurs fichiers avec d'autres. Elles peuvent les diffuser elles-mêmes, mais non les intégrer à une autre banque de livres gratuits. Google reste une compagnie avec des visées lucratives, il ne faut surtout jamais oublier que sa vision n'est pas celle des bibliothèques.
En restant sur le sujet de Google Books, voici un texte très comique sur les erreurs d'indexation de Google Books (qui expliquent que pas mal de gens enragent à chercher quoi que ce soit dans cette base de données). Par exemple, saviez-vous que plus de 500 livres sur Internet ont été écrits avant 1950, que Hamlet traite d’antiquités et d’objets de collection et que Madame Bovary est un roman de Henry James?
Un peu aride, mais une présentation sur l'évolution des moyens qu'utilise Google pour donner des résultats de recherche. La compagnie ne révèle pas d'où elle tire son algorithme de pertinence, mais il est possible de déduire certaines choses et c'est intéressant de voir que ce qui est pris en compte change avec le temps.
Google a lancé un nouveau site appelé What do you love? En y faisant une recherche, des résultats de tous les produits Google apparaissent. C'est un peu effrayant. Il nous propose même de lancer un blogue sur le sujet recherché...
Enfin, pour clore le sujet Google, trouvé sur le blogue de Phil Bradley :
Les bibliothécaires sont là pour : aider, enseigner, s'enthousiasmer. Pour cataloguer, indexer, organiser, organiser. Pour trouver, découvrir, promouvoir, afficher. Pour intéresser, intriguer, amuser et étonner. Pour aider les enfants, les adultes, les personnes âgées, les démunis, les riches, les pauvres. Pour protéger les ressources, les archiver, les stocker, les sauvegarder pour l'avenir. Pour fournir des points de vue divergents, promouvoir la réflexion, la conversation, la recherche, l'amusement. Pour fournir la meilleure réponse possible, pour fournir juste assez d'informations sans surcharger l'utilisateur. Pour améliorer une communauté locale, une entreprise, une école, un collège, une organisation, un pays, la planète.
Google est là : pour faire de l'argent.
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