Texte vraiment intéressant de John C Abell qui donne 5 raisons pourquoi les livres numériques ne peuvent pas encore remplacer les livres papiers. Il explique chacune de ses raisons avec des arguments que plusieurs personnes se plaisent à contredire dans les commentaires :
1) Il est plus simple de voir qu'un livre est en cours de lecture qu'un e-book. Il est facile d'oublier combien de e-book sont commencés un peu partout sur différentes plateformes.
2) Tous les livres ne peuvent être gardés à la même place. Encore là, selon les éditeurs, ce n'est pas possible de TOUT lire avec une seule machine.
3) Les notes dans les marges aident à penser [personnellement, je crois que nous aurons bientôt la possibilité d'écrire dans les marges des e-book].
4) Les e-book sont présentés comme des documents qui ne sont pas là pour être conservés, mais le prix suggère le contraire.
5) Impossible de décorer une pièce avec des livres numériques.
Un article du New York Times aborde une situation qui se produit également au Québec : les manuels scolaires prennent du temps à prendre le virage numérique, principalement parce que les éditeurs pensent perdre de l'argent en modifiant leurs façons de faire. Au lieu de vendre de nombreuses copies chaque année, ils n'en vendraient qu'une seule. Bref, ils cherchent un modèle économique qui leur permettrait de continuer à faire des profits. Ils sont un peu moins pressés par le temps vu le manque de compétition, mais tôt ou tard, ils n'auront pas le choix de se mettre au goût du jour...
Voici un projet qui vise à distribuer des liseuses dans des pays en voie de développement. Un peu comme les initiatives d'ordinateurs portables abordables. Je suis un peu perplexe. Ce n'est pas une mauvaise chose, mais ils n'ont probablement pas accès à beaucoup de titres récents et envoyer 100 livres dans une liseuse n'est pas l'équivalent d'envoyer 100 livres papiers. Enfin, il vaut la peine de se pencher sur la question. Plus...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire