mercredi 29 juin 2011

L'éducation à l'heure du numérique

Les bibliothèques de l'Université de Californie ont publié les résultats d'un sondage portant sur les e-books effectué en octobre 2010. Voici quelques faits saillants. Plus...

■ Lorsque les étudiants ont été interrogés sur leur usage des e-books dans leur parcours académique, 58% ont indiqué qu'ils en utilisent ; 38% n'en utilisent pas et 4 % n'étaient pas certains.
■ 49% des répondants ont indiqués qu'ils préféraient les livres imprimés, 34% les e-books et 17% n'avaient aucune préférence.
■ La capacité de chercher dans les e-books et au-delà est identifiée comme l'avantage premier des e-book, peu importe que le répondant préfère les e-books ou les imprimés.
■ La possibilité de télécharger un e-book entier dans une liseuse pour le lire plus tard est une option considérée comme très importante. Les répondants ont exprimé de la frustration lorsqu'ils sont restreints dans leur téléchargement ou dans leurs possibilités d'impression.
■ 41% des répondants ont indiqué que l'option "impression d'une copie sur demande" est un service important.

Petit panneau explicatif sur comment Internet a révolutionné l'éducation. Il faut souligner que nous sommes probablement qu'aux débuts de cette révolution.

How the Internet is Revolutionizing Education
Trouvé via: OnlineEducation.net

Divers

Je sais pas trop comment qualifier cette vidéo : odeur? Livre? Lecture? À vous de juger



Les photos de l'avenir, si on en croit certaines personnes. Bonjour Harry Potter!

Restons dans les photos, voici d'impressionnantes photos du Japon, 3 mois après le tremblement de terre

De l'art avec des clous. Le photographe tchèque Vlad Artazov raconte des histoires en utilisant des clous et de la lumière. Plus...



Vu que je connais un grand nombre d'introvertis, je rajoute le résumé d'un livre de Carl King, 10 Myths About Introverts, que je trouve pertinent. Bon, l'auteur va peut-être un peu loin, mais n'empêche, il serait parfois utile de réveiller certains extravertis sur la réalité des intros. Voici le résumé des trois premiers mythes.

Mythe #1 – Les introvertis n'aiment pas parler.
En fait, les introvertis ne parlent pas lorsqu'ils n'ont rien à dire. Ils n'aiment pas le small talk. Par contre, ils aiment bien parler de ce qui les intéresse!

Mythe #2 – Les introvertis sont timides.
Un introverti n'est pas nécessairement timide, mais il a besoin d'une raison pour interagir avec les autres. Il ne discute pas seulement pour parler de choses et d'autres.

Mythe #3 – Les introvertis sont rudes.
Les introvertis ne voient pas de raisons de tourner autour du pot. Ils veulent que les gens soient vrais et honnêtes sans s'encombrer de boniments. Ils sentent souvent beaucoup de pression extérieure pour se conformer à la façon de faire des extra.
Suite...

Archives

Comme vous le savez probablement, la Library of Congress archive Twitter. Ce texte explique les défis que posent de telles archives. Il n'y a pas que le nombre hallucinant de twits et leurs métadonnées qu'il faut prendre en compte, mais aussi toute la question de l'indexation pour qu'il soit possible de faire une recherche dans le contenu. Le défi est immense!

Une autre idée que j'aime bien : le jeu des métadonnées. Il y a un grand nombre d'institutions qui possèdent des photographies d'archives qui pourraient être mises en ligne, mais qui ne le sont pas, car il n'y a aucune description qui leur est associée. Il n'est donc pas possible de les trouver en effectuant une recherche. Une équipe du Dartmouth College, en collaboration avec des archivistes, a créé une interface de jeu qui invite les joueurs à associer un mot ou une série de mots à une image. Un joueur peut jouer seul ou avec un partenaire (ordinateur ou humain). Cette méthode n'a pas la prétention de suivre des règles strictes d'archivistique, mais pourquoi pas? Plus...

Copyright

Les joies du copyright se multiplient : voici un texte au sujet d'universités qui ne partagent pas en ligne leurs ressources (qui ont pourtant une grande valeur pour la recherche) par peur d'être poursuivies, car il y a de nombreuses oeuvres orphelines parmi elles. Réussir à faire la part des choses dans les questions de copyright et d'utilisation équitable est souvent un enfer!

J'avais mentionné il y a quelque temps une poursuite de trois éditeurs contre la Georgia State University... He bien, la deuxième des trois accusations (qui portent toutes sur la notion d'utilisation équitable) a été rejetée par la juge. Il n'en reste qu'une qui devra être défendue par les éditeurs, mais pour l'instant, le verdict est rassurant... Plus...

lundi 13 juin 2011

Journaux locaux

The Newspaper Map permet de visiter le site de centaines de journaux locaux à travers le monde. Intéressant même si clairement incomplet si je me base aux titres répertoriés au Québec.

Livres pour adolescents

Voici une histoire qui a fait bien jaser : une plainte de quelqu'un qui trouve que les romans pour adolescents d'aujourd'hui sont beaucoup trop noirs et offrent peu de choix d'histoires positives.

Une auteure a répondu à cette plainte qu'elle trouve exagérée.

Les romans pour adolescents abordent peut-être des thèmes qui n'étaient pas abordés auparavant, mais sérieusement, ce n'est pas eux qui les inventent. C'est le monde contemporain qui apporte ces thèmes. Les livres ne sont pas plus inappropriés qu'Internet ou que les émissions de télévision. Bien sûr, toute histoire n'est pas bonne à lire pour n'importe qui, mais c'est pour ça qu'il existe des adultes. À chaque public ses livres.

Internet : un droit, un choix

60 secondes sur Internet. Par Shanghai Web Designers. Source.



Les Nations Unies ont déclaré que l'accès à Internet était un des droits fondamentaux de l'Homme. Donc bloquer l'accès au Web est une violation de la loi internationale. Et n'allez pas croire que cette loi ne concerne que les pays dictatoriaux, plusieurs exemples très près de nous sont donnés dans l'article de Wired.

Wired a également publié un texte sur la ponctuation dans les messages textes. Je ne pense pas que tous les conseils peuvent se transposer en français, mais certaines personnes ici aussi ont bien du mal à utiliser la ponctuation dans leurs textos...

La fracture numérique pourrait-elle se révéler également granulaire? C'est une idée qui circule : alors qu'il y a de plus en plus d'aspects de notre culture qui sont numériques, il y a de plus en plus de possibilités d'être à la traîne. Plus la technologie sous-entendra que l'état naturel des gens est d'être toujours branché, plus ceux qui ne veulent pas l'être ou qui ne peuvent pas se le permettre sauteront de bulle numérique en bulle numérique au lieu de marcher sur une ligne droite. Est-ce que ces personnes pourront être en mesure de fonctionner au même niveau que les autres? Aucune idée, mais personnellement, l'idée d'être toujours branché ne m'attire pas du tout.Plus.

Livres numériques

Texte vraiment intéressant de John C Abell qui donne 5 raisons pourquoi les livres numériques ne peuvent pas encore remplacer les livres papiers. Il explique chacune de ses raisons avec des arguments que plusieurs personnes se plaisent à contredire dans les commentaires :

1) Il est plus simple de voir qu'un livre est en cours de lecture qu'un e-book. Il est facile d'oublier combien de e-book sont commencés un peu partout sur différentes plateformes.
2) Tous les livres ne peuvent être gardés à la même place. Encore là, selon les éditeurs, ce n'est pas possible de TOUT lire avec une seule machine.
3) Les notes dans les marges aident à penser [personnellement, je crois que nous aurons bientôt la possibilité d'écrire dans les marges des e-book].
4) Les e-book sont présentés comme des documents qui ne sont pas là pour être conservés, mais le prix suggère le contraire.
5) Impossible de décorer une pièce avec des livres numériques.

Un article du New York Times aborde une situation qui se produit également au Québec : les manuels scolaires prennent du temps à prendre le virage numérique, principalement parce que les éditeurs pensent perdre de l'argent en modifiant leurs façons de faire. Au lieu de vendre de nombreuses copies chaque année, ils n'en vendraient qu'une seule. Bref, ils cherchent un modèle économique qui leur permettrait de continuer à faire des profits. Ils sont un peu moins pressés par le temps vu le manque de compétition, mais tôt ou tard, ils n'auront pas le choix de se mettre au goût du jour...

Voici un projet qui vise à distribuer des liseuses dans des pays en voie de développement. Un peu comme les initiatives d'ordinateurs portables abordables. Je suis un peu perplexe. Ce n'est pas une mauvaise chose, mais ils n'ont probablement pas accès à beaucoup de titres récents et envoyer 100 livres dans une liseuse n'est pas l'équivalent d'envoyer 100 livres papiers. Enfin, il vaut la peine de se pencher sur la question. Plus...

mercredi 8 juin 2011

Belles librairies

Après avoir présenté de nombreuses listes de belles bibliothèques, en voici une de librairies qui sont belles ou intéressantes. Je n'arrive pas à mettre d'images alors vous devrez aller voir la liste pour avoir une idée.

mardi 7 juin 2011

Abus de technologie?



Un texte parle d'une étude menée sur 500 étudiants américains du niveau "collège". 73 % affirment qu'ils ne sont pas capables d'étudier sans une forme ou une autre de technologie et 38 % disent qu'ils ne peuvent pas passer plus de dix minutes sans regarder leur ordinateur, téléphone ou tablette. Par ailleurs, 70 % d'entre eux prennent des notes numériques et 91% favorise la communication électronique pour s'adresser à leurs enseignants.

Digital Life: Today & Tomorrow from Neo Labels on Vimeo.


Un autre sondage sur l'effet des nouvelles technologies démontre que 7 % des gens regardent leurs courriels ou utilisent des applications 10 fois par heure alors qu'ils sont censés faire quelque chose d'autre. Comparativement à des sondages précédents, les attitudes obséssionnelles augmentent. Beaucoup (29 %) indiquent aussi que la technologie interfère avec leurs relations interpersonnelles. De plus en plus de personnes sont incapables de décrocher, où est-ce que ça va s'arrêter?

lundi 6 juin 2011

Livres

Les bibliothèques de l'Université de l'Alabama et de l'université du Wisconsin-Madison ont développé une ressource électronique qui permet d'étudier jusqu'à 5000 reliures décoratives. C'est vraiment de son temps, l'étude des reliures par le biais du Web...

Voici un texte très intéressant de Michael Levin, un écrivain connu. Il traite de la disparition des livres et place la faute principalement sur les éditeurs. En résumé, il explique que le modèle courant de publication est de sortir une foule de livres et d'espérer que quelques-uns rapportent de l'argent. Dans un monde où le bouquinage disparait (les livres achetés sur un coup de coeur sont moins nombreux), où il est devenu facile de contourner les éditeurs pour publier, où presque tout se trouve gratuitement sur le web, la technique actuelle des éditeurs, qui consiste à copier le modèle des livres papier, est vouée à l'échec. Pourtant, ce n'est pas la raison principale de la mort des livres évoquée par M. Levin. En fait, il reproche aux éditeurs d'attendre qu'on leur soumette des propositions et de publier des livres qui n'intéressent personne. Rendu là, je ne suis pas vraiment d'accord avec ce texte, car je ne pense pas qu'il est possible de savoir ce que les gens veulent vraiment et je ne pense pas que seuls des livres populaires devraient être publiés, mais c'est un point de vue différent à considérer.

Le New York Times présente les couvertures de livres qui n'ont pas été retenues, mais qui sont assez remarquables pour être présentées.

Encore un artiste qui fait de l'art fait avec des livres, Mike Stilkey. J'aime bien le résultat. Plus...



Après le parfum de bibliothèque, voici le parfum de livre! Pour ceux qui s'ennuient de l'odeur des livres papier, ils peuvent parfumer leurs liseuses avec des odeurs de livre neuf ou même de livres empruntés plusieurs fois! Pour davantage d'information, visiter le site Smell of Books, ça vaut la peine!

Divers

Mes nouvelles sont en retard, je sais. Le 25 mai est officiellement le jour de la serviette pour honorer l'auteur Douglas Adams (1952-2001). Pour ceux qui l'ignorent, il a écrit The Hitch Hiker's Guide to the Galaxy. En ce jour de célébration, les fans se baladent fièrement avec des serviettes. Plus...



De l'art avec de petites personnes. Un artiste de la région de Seattle, Christopher Boffoli, s'amuse à mettre en contexte de la nourriture dans un monde miniature. Plus...


Un peu moins joyeux, une liste de personnes ordinaires qui sont devenues célèbres lorsqu'elles sont apparues dans des photographies qui ont fait le tour du monde. Ce qui est intéressant, c'est de savoir ce qu'elles sont devenues aujourd'hui.

Pour finir, quelque chose que je ne sais simplement pas où mettre : Richard Dreyfuss qui lit de façon dramatique les accords de licence des utilisateurs et les conditions de service d'Apple. Comment rendre un texte particulièrement rébarbatif intéressant? Il faut demander à Richard Dreyfuss!

Language

Voici une idée qui mériterait d'être reproduite : DARE, the Dictionary of American Regional English, un dictionnaire qui indique où sont utilisés les mots listés. Par exemple, les termes hero, hoagie, grinder, sub, torpedo, Cuban, etc. sont tous utilisés pour désigner la même sorte de sandwich selon de l'endroit où il est commandé! Il est certain qu'en français, nous utilisons également certains termes différemment selon les régions!

Médias sociaux

Ces temps-ci, il y a un tas de chartes qui circulent avec des graphiques sur les médias sociaux. En voici un en lien avec la démographie. Source.


Storify est un site qui permet de raconter une histoire en utilisant Twitter et des photographies. En fait, c'est une espèce d'hybride entre le blogue et Twitter. Ceux qui l'utilisent l'aiment beaucoup.

Un blogue présente une réflexion sur une question qui, pour moi, est essentielle : est-ce que Twitter est une perte de temps? Bien entendu, la vérité se situe probablement entre le oui et le non.

Archives

Google a annoncé qu'il mettait fin à son programme de numérisation des archives de presse. Les 2000 titres de presse déjà numérisés, dont certains remontent au 18e siècle, restent toutefois accessibles. Plus...

Sur le même sujet, un article du New York Times questionne le modèle instauré par Google. Est-ce vraiment une entreprise privée qui devrait s'occuper de numériser les archives des journaux et peut-être éventuellement en profiter?

Finalement, une nouvelle qui m'a un peu surprise : Internet Archives, qui s'occupe de préserver le Web, se lance dans les entrepôts de livres pour essayer d'avoir une copie de tous les livres qui existent pour les préserver de la destruction. En fait, ils numérisent des livres puis, au lieu de les détruire, ils les entreposent dans des conteneurs. Selon leur théorie, cela pourrait éviter la disparition complète de certains livres qui ne sont pas nécessairement saufs s'ils existent uniquement sous forme numérique. Ils vont assez rapidement remarquer que c'est dispendieux et compliqué, préserver à long terme des livres papier...

Lecture chez les jeunes

Une étude de Scholastic, réalisée au printemps 2010 auprès de 1045 enfants de 6 à 17 ans et de leurs parents, s'intéresse à la question de la lecture chez les enfants et les parents. Voici quelques-uns des résultats :

•1/3 des enfants estiment qu’ils liraient plus de livres s’ils étaient numériques.
•Les enfants pensent que la lecture stimule l’imagination (43 %) et permet de s’informer (21 %).
•66 % des enfants veulent toujours lire des livres papier même s’ils sont disponibles en numérique.
•86 % sont fiers après avoir fini un livre et ont un sentiment d’accomplissement.
•39 % des garçons trouvent que la lecture est importante contre 62 % pour les filles.
•8 enfants sur 10 lisent au moins une fois par semaine (37 % lisent presque tous les jours).

Le Gardian présente une autre étude sur les jeunes, effectuée auprès de 18 141 personnes âgées entre 11 et 13 ans. Il en ressort que quatre garçons sur 10 ne possèdent pas de livres comparativement à trois filles sur 10. Les enfants qui ne possèdent pas de livres sont plus susceptibles (19%) d'avoir des difficultés de lecture comparativement à ceux qui possède des livres (7,6%). De même, ceux qui possèdent des livres sont plus susceptibles d'avoir de la facilité à lire (54,9%) que les autres (35,7%). Honnêtement, je ne pense pas que le fait de posséder ou non des livres ait un impact sur les habiletés de lecture des enfants, je pense que ce n'est que le reflet d'une autre cause plus profonde, mais justement, ce serait une bonne base pour une autre étude...