mardi 24 mai 2011
Confidentialité des courriels
Wired a publié un article intéressant au sujet du contenu placé dans les nuages. Le président du comité judiciaire du Sénat américain (Senate Judiciary Committee), Patrick Leahy, a proposé d'obliger le gouvernement d'obtenir un mandat pour obtenir accès aux courriels et autres contenus entreposés sur un nuage. Actuellement, le gouvernement peut obtenir les courriels d'un suspect à partir d'un fournisseur internet sans démontrer de preuves qu'un crime a été commis, tant que le contenu en question a été entreposé sur le serveur d'un tiers pour 180 jours ou plus. Le gouvernement n'a qu'à montrer qu'il a de "bonnes raisons de croire" que l'information pourrait être utile à une enquête. Vive la vie privée.
Les défis des bibliothèques
Le 10 mai, le Library Journal's ninth Design Institute, les participants ont discuté de sortir les livres des bibliothèques pour faire entrer des jardins et des meubles confortables. La modification des livres a donc une grande influence sur l'environnement des bibliothèques, un point qui ne devrait jamais être oublié Plus...
Le Vancouver Sun résume bien la position difficile dans laquelle se trouvent les bibliothèques de nos jours par rapport aux livres numériques. Les bibliothèques publiques de Vancouver proposent 5,000 titres de e-books par le biais d'un service provincial appelé Library To Go, mais les éditeurs ont exigés que les livres ne soit empruntés qu'un seul usager à la fois. Et encore, ça, c'est lorsque les éditeurs acceptent que leurs livres soient offerts par les bibliothèques! Pour compléter le portrait, il y a tout le défi relatif aux différentes liseuses (actuellement, Amazon ne permet même pas aux Kindles du Canada de télécharger des livres de bibliothèque)... Nous sommes loin de la coupe aux lèvres, mais abandonner la bataille maintenant, ce serait un peu comme abandonner tous ceux qui n'ont pas les moyens ni l'intérêt de fonctionner dans ce monde de livres électroniques de façon indépendante.
On n'arrête pas de se demander ce que va devenir la bibliothèque et ce à quoi elle devrait servir... Hé bien, en Nouvelle-Zélande, elle permet à ses usagers de dormir au frai! Le New-Zeland Herald rapporte qu'à cause du coût élevé de l'électricité, les gens qui ne peuvent pas se permettre l'air conditionné profitent de leur bibliothèque pour aller faire un somme à une température clémente!
Le Vancouver Sun résume bien la position difficile dans laquelle se trouvent les bibliothèques de nos jours par rapport aux livres numériques. Les bibliothèques publiques de Vancouver proposent 5,000 titres de e-books par le biais d'un service provincial appelé Library To Go, mais les éditeurs ont exigés que les livres ne soit empruntés qu'un seul usager à la fois. Et encore, ça, c'est lorsque les éditeurs acceptent que leurs livres soient offerts par les bibliothèques! Pour compléter le portrait, il y a tout le défi relatif aux différentes liseuses (actuellement, Amazon ne permet même pas aux Kindles du Canada de télécharger des livres de bibliothèque)... Nous sommes loin de la coupe aux lèvres, mais abandonner la bataille maintenant, ce serait un peu comme abandonner tous ceux qui n'ont pas les moyens ni l'intérêt de fonctionner dans ce monde de livres électroniques de façon indépendante.
On n'arrête pas de se demander ce que va devenir la bibliothèque et ce à quoi elle devrait servir... Hé bien, en Nouvelle-Zélande, elle permet à ses usagers de dormir au frai! Le New-Zeland Herald rapporte qu'à cause du coût élevé de l'électricité, les gens qui ne peuvent pas se permettre l'air conditionné profitent de leur bibliothèque pour aller faire un somme à une température clémente!
lundi 23 mai 2011
Bibliothèque pour les jeunes
Bon, je suis en retard dans les nouvelles, mais peu importe... Pour ceux qui n'en ont pas entendu parler, les bibliothèques publiques de Montréal ont mis en ligne un portail de référence pour les enfants de 6 à 12 ans et les adultes qui les côtoient. Le site propose des suggestions de lectures, de sorties en famille, des références de qualité sur des dossiers d'actualité et une zone devoirs.
vendredi 13 mai 2011
Questions existentielles
Voici une petite liste qui répertorie 25 noms de choses qui ne semblent pas avoir de nom. Par exemple, saviez-vous que le bout de métal sur un crayon de plomb se nomme une virole? Ou qu'une lunule est la partie blanchâtre des ongles? Ce qui est dommage, c'est que ce sont tous des mots en anglais et qu'ils n'ont pas tous des traductions...
Que pensez-vous du Monde? Si vous l'ignorez, voici un diagramme de Cameron Blair qui peut vous aider.

Pour finir, une réponse à une question existentielle.

Via: Engineering Degree
Que pensez-vous du Monde? Si vous l'ignorez, voici un diagramme de Cameron Blair qui peut vous aider.

Pour finir, une réponse à une question existentielle.

Via: Engineering Degree
Technologie
Rocketboom a conçu un petit vidéo explicatif sur les codes QR (Quick Response). Ces codes apparaissent de plus en plus partout, mais cette forme de lecture, à cause qu'elle nécessite un intermédiaire, exclut beaucoup de gens.
Aux dernières nouvelles, la pétition contre HarperCollins avait recueilli 53 000 signatures!
Pour finir, un texte un peu freakant : il est désormais possible d'enquêter sur un voisinage avant de déménager. Donc, avant de choisir un quartier, au lieu de se rendre sur place et de se forger sa propre opinion, on se base sur des statistiques et les opinions des autres. Joie.
Aux dernières nouvelles, la pétition contre HarperCollins avait recueilli 53 000 signatures!
Pour finir, un texte un peu freakant : il est désormais possible d'enquêter sur un voisinage avant de déménager. Donc, avant de choisir un quartier, au lieu de se rendre sur place et de se forger sa propre opinion, on se base sur des statistiques et les opinions des autres. Joie.
Une utilisation des métadonnées de photos
StolenCameraFinder est un site vraiment intéressant! La plupart des appareils photo numériques encodent des informations dans les photos en utilisant le format Exchangable Image File (EXIF). Ces informations peuvent inclurent le type d'appareil photo, son numéro de série, la date et l'heure où a été prise la photo, etc. Le site permet d'extraire cette information et de chercher le même numéro de série sur Internet. Donc, en théorie, si vous vous faites voler votre appareil et que le voleur diffuse des photos sur le Web prises avec celui-ci, vous avez peut-être une chance de le retrouver!
Archives
La Library of Congress (LC)a mis en ligne un webinar d'une présentation faite lors de la semaine de la préservation. Celle-ci donne des trucs et conseils sur la préservation des documents personnels numériques. Je n'insisterai jamais assez sur l'importance de se préoccuper de ce sujet.
En poursuivant sur la LC, en collaboration avec Sony Music, ils ont mis en ligne le National Jukebox , un site qui permet d'entendre en streaming (pas sûr de la meilleure traduction à donner à ce terme)des enregistrements de diverses bibliothèques et centre d'archives. En moins de 48 heures, 250 000 extraits ont été écoutés. Le Los Angeles Times a publié un article à ce sujet.
En poursuivant sur la LC, en collaboration avec Sony Music, ils ont mis en ligne le National Jukebox , un site qui permet d'entendre en streaming (pas sûr de la meilleure traduction à donner à ce terme)des enregistrements de diverses bibliothèques et centre d'archives. En moins de 48 heures, 250 000 extraits ont été écoutés. Le Los Angeles Times a publié un article à ce sujet.
mardi 10 mai 2011
Google!
Wired annonce qu'Apple n'est pas la seule compagnie qui suit ses usagers par le biais de ses téléphones cellulaires. Android le fait aussi, mais de façon différente. Google indique qu'il utilise les données des cellulaires pour toutes sortes de raison et, contrairement à Apple, Android attribue un numéro d'identification unique et aléatoire aux données. Ce n'est pas possible de relier directement un numéro et un usager à moins de faire une analyse poussée des données pour les faire correspondre à des individus. N'empêche, on peut vraiment dire que désormais, avec un cellulaire, nous ne sommes plus jamais seuls...
Publication
Pour les intéressés, voici le Journal of Universal Rejection. Le principe fondateur de ce journal est le rejet universel de tous les articles qui lui sont soumis, qu'ils soient bons ou mauvais. Pourquoi alors envoyer un texte au JofUR? Aucun stress à savoir si vous allez être acceptés ou rejetés ; vous soumettez votre texte au journal le plus prestigieux du monde (basé sur le taux d'acceptation); vous gardez les droits de votre texte ; vous avez une réponse rapide... quoi demander de plus?
Le ScienceDaily mentionne une étude qui a évalué les livres pour enfants publiés au 20e siècle aux États-Unis. Sans surprise, la plupart des personnages principaux sont des hommes ou des garçons. Même lorsque le personnage est un animal! Qu'en sera-t-il du 21e siècle?
Vous avez peut-être entendu la nouvelle... maintenant, Amazon vend davantage de e-book que de livres papier. Le début de la fin?
Le ScienceDaily mentionne une étude qui a évalué les livres pour enfants publiés au 20e siècle aux États-Unis. Sans surprise, la plupart des personnages principaux sont des hommes ou des garçons. Même lorsque le personnage est un animal! Qu'en sera-t-il du 21e siècle?
Vous avez peut-être entendu la nouvelle... maintenant, Amazon vend davantage de e-book que de livres papier. Le début de la fin?
lundi 9 mai 2011
Piratage
Voici une publicité sur le piratage qui m'énerve. Pas à cause qu'elle n'est pas bonne, mais à cause que ceux qui sont principalement affectés par le piratage, ce sont les grosses compagnies qui n'ont pas besoin du prétexte du piratage pour s'exiler dans un autre pays et payer un perchiste étranger beaucoup moins cher qu'un perchiste américain. Actuellement, le salaire de la plupart des travailleurs du cinéma est régi par une convention collective. Pour qu'un perchiste perde son emploi à cause du piratage, il faudrait que toutes les compagnies qui les engagent fassent faillite. Nous ne sommes pas rendus là.
Cette publicité a beau me tomber sur les nerfs, il n'en reste pas moins que le piratage est illégal. C'est ce que vont apprendre 23 000 personnes qui ont téléchargé illégalement le film the Expendables. C'est la plus grosse poursuite du genre aux États-Unis. Auparavant, c'était surtout les films douteux (du style Nude nuns with big guns) qui intentaient des poursuites de ce genre(pour se faire de l'argent.) Plus...
Pas vraiment du piratage, mais presque considéré comme tel. Trois maisons d'édition, Sage, Cambridge, et Oxford University Press, veulent faire modifier ce qui est considéré comme un usage raisonnable de leurs publications. Ils ont intenté une poursuite pour s'assurer que les universités empêchent les facultés, les étudiants et le personnel de créer, reproduire, transmettre, vendre et distribuer de quelques manières que ce soit leurs documents sans permission. Cela signifie : plus de photocopies permises et plus de distribution facile d'un recueil de texte à lire pour un cours. Bref, l'horreur. Voici un article intéressant à ce sujet.
Cette publicité a beau me tomber sur les nerfs, il n'en reste pas moins que le piratage est illégal. C'est ce que vont apprendre 23 000 personnes qui ont téléchargé illégalement le film the Expendables. C'est la plus grosse poursuite du genre aux États-Unis. Auparavant, c'était surtout les films douteux (du style Nude nuns with big guns) qui intentaient des poursuites de ce genre(pour se faire de l'argent.) Plus...
Pas vraiment du piratage, mais presque considéré comme tel. Trois maisons d'édition, Sage, Cambridge, et Oxford University Press, veulent faire modifier ce qui est considéré comme un usage raisonnable de leurs publications. Ils ont intenté une poursuite pour s'assurer que les universités empêchent les facultés, les étudiants et le personnel de créer, reproduire, transmettre, vendre et distribuer de quelques manières que ce soit leurs documents sans permission. Cela signifie : plus de photocopies permises et plus de distribution facile d'un recueil de texte à lire pour un cours. Bref, l'horreur. Voici un article intéressant à ce sujet.
Élections
Voici deux articles sur le même sujet : notre cerveau sélectif qui décide ce qu'il entend et ce qu'il n'entend pas. Dans le cadre des élections, cela signifie qu'une fois que nous avons déclaré qu'un parti était le mal absolu, tout ce que nous allons entendre sur lui ne va que confirmer notre certitude.
Le premier article tend à démontrer que nous écoutons uniquement les informations qui confirment nos croyances établies. Nous ignorons les autres. On ne vote pas pour ce qui est, mais pour ce que l'on croit qui est.
Le deuxième est davantage orienté vers la science et explique que ce comportement serait en fait un moyen de survie. En éloignant ce que nous considérons comme menaçant, qu'il s'agisse d'informations ou d'un prédateur, nous nous protégeons. Ce serait donc simplement un réflexe de survie.
Donc nous nous automanipulons... C'est à se demander qu'est-ce qui peut finalement nous faire changer d'avis sur un sujet...
Le premier article tend à démontrer que nous écoutons uniquement les informations qui confirment nos croyances établies. Nous ignorons les autres. On ne vote pas pour ce qui est, mais pour ce que l'on croit qui est.
Le deuxième est davantage orienté vers la science et explique que ce comportement serait en fait un moyen de survie. En éloignant ce que nous considérons comme menaçant, qu'il s'agisse d'informations ou d'un prédateur, nous nous protégeons. Ce serait donc simplement un réflexe de survie.
Donc nous nous automanipulons... C'est à se demander qu'est-ce qui peut finalement nous faire changer d'avis sur un sujet...
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