Voici une entrée intéressante de blogue, quelqu'un qui explique en 7 points pourquoi il déteste la bibliothéconomie. Traduction libre et résumée.
1- Les hypertechnos-bibliothécaires qui regardent du haut ceux qui ne suivent pas les derniers développements de la technologie alors que ceux qui ne sont pas à jour manquent souvent de ressources.
2 - L'ALA. Ne voit pas son utilité et trouve que ça coûte cher pour ce que ça offre.
3-La dé-professionnalisation de la profession et ceux qui dénigrent la qualification "professionnelle" aux bibliothécaires.
4 - Que les organisations professionnelles semblent défendre la pornographie (dans les cas où un utilisateur se sert d'un espace public pour regarder du porno).
5-La rumeur qui veut qu'il y ait une vague de retraite massive créant une foule d'emplois (rumeur aussi présente au Québec, mais pour l'instant, elle semble vraie).
6 - L'assomption ou l'apparence que les bibliothécaires gagnent de bons salaires (une fois de plus, la situation peut être différente au Québec).
7 - Les vidéos "cute" faits par des bibliothécaires qui ont trop de temps libres. L'auteur affirme qu'il ne veut pas paraître cute, mais professionnel. Et critique ceux qui envoient ces vidéos.
Je suis partagée sur le sujet des vidéos. Pour ma part, je trouve que la plupart font circuler une image parfois douteuse des bibliothécaires (surtout au niveau du style), mais d'un autre côté, ils sont divertissants et c'est un essai (bien que parfois malheureux) pour s'intégrer et communiquer avec le monde moderne. Par ailleurs, je suis certaine qu'ils ne sont pas tous kitsch...
mercredi 29 septembre 2010
Bibliothèques du passé, bibliothèques du futur...
Guy Adam Ailion, nouveau diplômé africain (j'ai beau chercher le pays, je ne le trouve pas), présente une vision de la bibliothèque du futur. Il explique également ses idées dans son blog
Après la bibliothèque du futur, voici que sont présentés d'impressionnantes bibliothèques, plus ou moins traditionnelles. J'aurais beaucoup aimé inclure une photo de la bibliothèque de St-Gall que j'ai visité, mais nous n'avions pas le droit de prendre des photos et j'ai des scrupules à diffuser des photos qui ne sont pas de moi.
Après la bibliothèque du futur, voici que sont présentés d'impressionnantes bibliothèques, plus ou moins traditionnelles. J'aurais beaucoup aimé inclure une photo de la bibliothèque de St-Gall que j'ai visité, mais nous n'avions pas le droit de prendre des photos et j'ai des scrupules à diffuser des photos qui ne sont pas de moi.
mardi 28 septembre 2010
Censure et futur
La liste des livres que l'on tente de banir dans différentes bibliothèques des États-Unis est toujours assez drôle (pour ne pas dire effrayante). Pour mes collègues du secondaire, on y trouve Chocolate war! (Tout ce que je me souviens de ce livre, c'est que je le trouvais ennuyant). Bien entendu, les Harry Potter sont aussi du lot. Il ne faut pas tenter les enfants avec la sorcellerie!
Dans le même ordre d'idées, un article se pose la question à savoir si censurer les livres pour enfants les rend moins préjudiciables. Par exemple, dans Charlie and the Chocolate Factory, les Oompas-Loopas ne sont plus des pygmées africains, mais viennent maintenant de Loompaland. L'article est partagé à ce sujet parce que même avec la censure, le racisme reste sous-jacent à une partie du texte. Donc, est-ce pertinent de censurer?
IDEO, une firme très tendance qui sort de nombreuses idées, a produit un vidéo sur l'avenir du livre. Ça a l'air fun, n'est-ce pas? J'ai un peu l'impression que désormais, ça va nous prendre le triple du temps lire un livre et que justement, on ne le lira plus de la première à la dernière page... Mais je ne suis pas contre, je suis seulement contre la disparition des livres papiers. Oui, je suis old school.
Dans le même ordre d'idées, un article se pose la question à savoir si censurer les livres pour enfants les rend moins préjudiciables. Par exemple, dans Charlie and the Chocolate Factory, les Oompas-Loopas ne sont plus des pygmées africains, mais viennent maintenant de Loompaland. L'article est partagé à ce sujet parce que même avec la censure, le racisme reste sous-jacent à une partie du texte. Donc, est-ce pertinent de censurer?
IDEO, une firme très tendance qui sort de nombreuses idées, a produit un vidéo sur l'avenir du livre. Ça a l'air fun, n'est-ce pas? J'ai un peu l'impression que désormais, ça va nous prendre le triple du temps lire un livre et que justement, on ne le lira plus de la première à la dernière page... Mais je ne suis pas contre, je suis seulement contre la disparition des livres papiers. Oui, je suis old school.
The Future of the Book. from IDEO on Vimeo.
Finalement, petite pub, L'Université de Stanford propose une encyclopédie de la philosophie qu'ils prétendent être une sorte de Wikipedia avec des articles écrits par des experts.
jeudi 23 septembre 2010
Hypnotiser un homard
Les bibliothécaires sont-ils des professionnels? Selon Ryan Deschamps, non. Pourquoi?
1 - Ils n'ont pas le monopole des activités qu'ils effectuent.
2 - Il n'y a aucune conséquence punitive s'ils ne respectent pas le code d'éthique de la profession.
3 - Leur domaine est trop varié pour qu'ils puissent prétendre avoir une expertise.
4 - Un bibliothécaire est lié à son lieu de travail et non à son travail comme tel.
5 - Le peer-review dans le domaine ne fonctionne pas parce qu'il n'y a pas assez de compétition.
6 - Leurs valeurs ne sont pas assez distinctes.
7 - Le seul intérêt de considérer le métier comme un emploi professionnel est d'avoir une meilleure paye.
8 - Les écoles de bibliothéconomie ne préparent pas vraiment les étudiants à travailler.
9 - Les bibliothécaires n'aident pas à améliorer la recherche de l'information, ils utilisent ce que d'autres professions découvrent.
10 - Personne ne peut nommer un/e "grand/e bibliothécaire".
Si nous cessons de considérer les bibliothécaires comme des professionnels, je crois qu'il y a quelques autres emplois qui devraient suivre cette voie. Plusieurs des points justificatifs donnés ci-dessus sont discutables.
Pour les intéressés, le résultat d'un sondage sur le sexe posé à des bibliothécaires. Plusieurs sujets intéressants y sont abordés, comme l'éternelle question à savoir où mettre la frontière entre la censure et la libre expression. Le reste du sondage, c'est assez diversifié.
Finalement, mon titre a effectivement un but. L'histoire d'un bibliothécaire qui savait hypnotiser les homards...
"A LOBSTER HYPNOTIZED.
— » ~— LONDON SCIENTIST'S FEAT. Quite accidentally Mr P. Martin Duncan, librarian to the Zoological Society, discovered that he could hypnotise lobsters. Before some officials of the society, he gave a most amusing demonstration on his office desk in Regent's Park. London. A wild, uneducated female lobster was selected at random from a fishmonger's slab for the purposes of the experiment. There could therefore be no question of a trained confederate or of collusion. She was a big fish of 31b. 40z., and the hypnotist elected not to cut the string binding her claws as she showed considerable liveliness. She "bucked' just like a mustang as Mr Duncan tried to spread her tail out flat on his desk. He performed some rhythmic passes up and down her polished back, and she grew more docile, permitting her tail to be unfolded. Then for two minutes the operator lightly massaged her back with the tips of his fingers until the lobster lost her expression of annoyed anxiety and relaxed into a beautiful trance. Then came the crowning moment. Mr Duncan lifted the hypnotised shellfish and stood her on her head. With her two claws arid nose as three points of support, she stood, upended and motionless, for five minutes. After that the hypnotic sleep grew lighter, and passed away a few moments later, leaving a normally angry lobster. Dr. Chalmers Mitchell, F.R.S., secretary to the Zoological Society, watched yesterday's experiment with keen interest, but could suggest no explanation. Mr Duncan points out that, some important nerve centres lie just under the shell of the back, and possibly these have something to do with the phenomenon. He made this queer discovery when gathering specimens for the Marine Biological Laboratory at Plymouth. On trying to prevent an active lobster from crawling out of the boat his wet hand slipped several times on its back, and the creature grew quieter. He repeated the rubbing movement and produced a hypnotic trance."
Ashburton Guardian, Volume XLI, Issue 9464, 11 March 1921, Page 2
1 - Ils n'ont pas le monopole des activités qu'ils effectuent.
2 - Il n'y a aucune conséquence punitive s'ils ne respectent pas le code d'éthique de la profession.
3 - Leur domaine est trop varié pour qu'ils puissent prétendre avoir une expertise.
4 - Un bibliothécaire est lié à son lieu de travail et non à son travail comme tel.
5 - Le peer-review dans le domaine ne fonctionne pas parce qu'il n'y a pas assez de compétition.
6 - Leurs valeurs ne sont pas assez distinctes.
7 - Le seul intérêt de considérer le métier comme un emploi professionnel est d'avoir une meilleure paye.
8 - Les écoles de bibliothéconomie ne préparent pas vraiment les étudiants à travailler.
9 - Les bibliothécaires n'aident pas à améliorer la recherche de l'information, ils utilisent ce que d'autres professions découvrent.
10 - Personne ne peut nommer un/e "grand/e bibliothécaire".
Si nous cessons de considérer les bibliothécaires comme des professionnels, je crois qu'il y a quelques autres emplois qui devraient suivre cette voie. Plusieurs des points justificatifs donnés ci-dessus sont discutables.
Pour les intéressés, le résultat d'un sondage sur le sexe posé à des bibliothécaires. Plusieurs sujets intéressants y sont abordés, comme l'éternelle question à savoir où mettre la frontière entre la censure et la libre expression. Le reste du sondage, c'est assez diversifié.
Finalement, mon titre a effectivement un but. L'histoire d'un bibliothécaire qui savait hypnotiser les homards...
"A LOBSTER HYPNOTIZED.
— » ~— LONDON SCIENTIST'S FEAT. Quite accidentally Mr P. Martin Duncan, librarian to the Zoological Society, discovered that he could hypnotise lobsters. Before some officials of the society, he gave a most amusing demonstration on his office desk in Regent's Park. London. A wild, uneducated female lobster was selected at random from a fishmonger's slab for the purposes of the experiment. There could therefore be no question of a trained confederate or of collusion. She was a big fish of 31b. 40z., and the hypnotist elected not to cut the string binding her claws as she showed considerable liveliness. She "bucked' just like a mustang as Mr Duncan tried to spread her tail out flat on his desk. He performed some rhythmic passes up and down her polished back, and she grew more docile, permitting her tail to be unfolded. Then for two minutes the operator lightly massaged her back with the tips of his fingers until the lobster lost her expression of annoyed anxiety and relaxed into a beautiful trance. Then came the crowning moment. Mr Duncan lifted the hypnotised shellfish and stood her on her head. With her two claws arid nose as three points of support, she stood, upended and motionless, for five minutes. After that the hypnotic sleep grew lighter, and passed away a few moments later, leaving a normally angry lobster. Dr. Chalmers Mitchell, F.R.S., secretary to the Zoological Society, watched yesterday's experiment with keen interest, but could suggest no explanation. Mr Duncan points out that, some important nerve centres lie just under the shell of the back, and possibly these have something to do with the phenomenon. He made this queer discovery when gathering specimens for the Marine Biological Laboratory at Plymouth. On trying to prevent an active lobster from crawling out of the boat his wet hand slipped several times on its back, and the creature grew quieter. He repeated the rubbing movement and produced a hypnotic trance."
Ashburton Guardian, Volume XLI, Issue 9464, 11 March 1921, Page 2
mardi 21 septembre 2010
Créations de bibliothécaires...
Lorsque des employés de bibliothèques se mettent à faire des vidéos, ce n'est pas toujours un succès. Je comprends le but derrière ce film (difficile de ne pas le voir), mais ce n'est pas le genre de publicité qui permet vraiment d'améliorer l'image des bibliothécaires...
Je n'ai pas pu l'écouter, mais pour les intéressés, il existe également des podcasts de bibliothécaires comme The Knitting Librarian disponible gratuitement sur iTunes.
Je n'ai pas pu l'écouter, mais pour les intéressés, il existe également des podcasts de bibliothécaires comme The Knitting Librarian disponible gratuitement sur iTunes.
lundi 20 septembre 2010
Censure et moteur de recherche
Pour réduire la distribution de pornographie juvénile (entre autres), l'état de l'Alaska a l'intention de déposer une loi qui va étendre les pouvoirs judiciaires et criminaliser une bonne partie du matériel "pour adultes". Ce qui signifie que tous les établissements (incluant les librairies et les bibliothèques)qui distribuent de la littérature explicite, de l'art montrant de la nudité ou du matériel sur l'éducation sexuelle pourraient être considérés comme pourvoyeurs de pornographie. Des poursuites ont été déposées contre cette loi. Pour plus d'informations, voir l'article de l'Alaska Dispatch.
NPR nous apprend que certaines personnes ont développé des moteurs de recherches religieux. Cela signifie que les résultats proposés lors d'une recherche sont en accord avec les doctrines de la religion. Par exemple, en cherchant des informations sur le mariage gai en utilisant SeekFind, un moteur de recherche chrétien, que des liens contre le mariage gai vont être repéchés. On trouve également un moteur de recherche juif, Jewogle, et musulman, I'mHalal. Selon les créateurs, il n'y a aucune forme de censure à faire cette sélection de liens. Je ne dis pas que Google n'est jamais biaisé, mais là...
NPR nous apprend que certaines personnes ont développé des moteurs de recherches religieux. Cela signifie que les résultats proposés lors d'une recherche sont en accord avec les doctrines de la religion. Par exemple, en cherchant des informations sur le mariage gai en utilisant SeekFind, un moteur de recherche chrétien, que des liens contre le mariage gai vont être repéchés. On trouve également un moteur de recherche juif, Jewogle, et musulman, I'mHalal. Selon les créateurs, il n'y a aucune forme de censure à faire cette sélection de liens. Je ne dis pas que Google n'est jamais biaisé, mais là...
vendredi 17 septembre 2010
Nouvelle future bibliothèque cool
Le cabinet néerlandais OMA (Office for Metropolitan Architecture), dirigé par l’architecte Rem Koolhaas a été choisi pour créer la prochaine bibliothèque municipale à vocation régionale (BMVR) de Caen la mer.
Le projet coûtera près de 51 millions d'euros et devrait être terminé au printemps 2015. L'édifice est en forme de croix et offre de nombreux espaces pour les lecteurs. Ce que je ne pige pas, c'est l'espace "Bibliobus". Ou bien c'est une sorte de parking intérieur, ou bien c'est un bibliobus installé dans une bibliothèque, ce qui serait contraire à sa vocation. Pour plus d'informations, voir le projet ou le vidéo.
Le projet coûtera près de 51 millions d'euros et devrait être terminé au printemps 2015. L'édifice est en forme de croix et offre de nombreux espaces pour les lecteurs. Ce que je ne pige pas, c'est l'espace "Bibliobus". Ou bien c'est une sorte de parking intérieur, ou bien c'est un bibliobus installé dans une bibliothèque, ce qui serait contraire à sa vocation. Pour plus d'informations, voir le projet ou le vidéo.
mercredi 15 septembre 2010
Référence recyclée
J'aime beaucoup ce que la TU Delft architecture bibliotheek aux Pays-Bas a fait de son bureau de référence. Une bonne façon de recycler des livres... Par contre, je me demande si ces livres vont souffrir de l'acidité du papier, devenir tout jaune et ensuite perdre leurs pages...


mardi 14 septembre 2010
lundi 13 septembre 2010
Images des bibliothécaires
Je suis encore et toujours dans les bibliothèques... ce n'est pas à cause que je n'ai rien sur les archives, mais j'essaie de vider tous mes liens de bibliothécaire en premier. Ce qui est tout de même comique vu que je ne suis pas, comme tel, une bibliothécaire.
Plusieurs auteurs se sont intéressés à la perception des bibliothécaires par le reste du monde. J'aime particulièrement le texte de Marianne Pernoo (Images et portrait de bibliothécaires, littérature, cinéma) qu'on peut trouver sur le site de l'enssib. On y trouve entre autres des citations savoureuses comme celles de Primo Levi.
" Le bibliothécaire était un rustre incompétent, insolent et d’une laideur éhontée, placé sur le seuil pour effrayer par son aspect et son aboiement les candidats à l’entrée "
"Mademoiselle Paglietta, la malheureuse, n’était guère moins qu’un lusus naturae : elle était petite, sans poitrine et sans hanches, cireuse, rabougrie et monstrueusement myope. […] Paglietta me demanda pourquoi je voulais précisément le Kerrn, elle voulut voir ma carte d’identité, l’examina d’un air malveillant, me fit signer sur un registre et ne m’abandonna le volume qu’à regret. »
Sur le site You don't look like a librairian, on trouve également différents liens de personnes préoccupées par l'image des bibliothécaires.
Finalement, un incontournable, un site qui recence des chansons qui traitent de bibliothèques et/ou de bibliothécaires!
Plusieurs auteurs se sont intéressés à la perception des bibliothécaires par le reste du monde. J'aime particulièrement le texte de Marianne Pernoo (Images et portrait de bibliothécaires, littérature, cinéma) qu'on peut trouver sur le site de l'enssib. On y trouve entre autres des citations savoureuses comme celles de Primo Levi.
" Le bibliothécaire était un rustre incompétent, insolent et d’une laideur éhontée, placé sur le seuil pour effrayer par son aspect et son aboiement les candidats à l’entrée "
"Mademoiselle Paglietta, la malheureuse, n’était guère moins qu’un lusus naturae : elle était petite, sans poitrine et sans hanches, cireuse, rabougrie et monstrueusement myope. […] Paglietta me demanda pourquoi je voulais précisément le Kerrn, elle voulut voir ma carte d’identité, l’examina d’un air malveillant, me fit signer sur un registre et ne m’abandonna le volume qu’à regret. »
Sur le site You don't look like a librairian, on trouve également différents liens de personnes préoccupées par l'image des bibliothécaires.
Finalement, un incontournable, un site qui recence des chansons qui traitent de bibliothèques et/ou de bibliothécaires!
vendredi 10 septembre 2010
200 millionnième notice versée dans OCLC
Pour votre information, la 200 millionième notice bibliographique qui a été versée dans WorldCat (le catalogue d'OCLC) provient de la BnF. Et de quoi s'agit-il? "Je reviendrai à Montréal" de Robert Charlebois! La preuve.
jeudi 9 septembre 2010
Le plaisir des vedette matière
Si un jour vous vous demandez comment caractériser le sujet d'un livre, la Library of Congress propose quelques suggestions intéressantes. La question est surtout de savoir qui a pu écrire des livres sur...
- Les bibliothèques aquatiques
- Les livres à l'envers
- Le langage de la salive
- Les stationnements d'autobus touristiques
- La sculpture du beurre
- La poésie de la nourriture en canne
... et tellement d'autres sujets savoureux. Encore mieux, qui lit ces livres?
mercredi 8 septembre 2010
Dewey peut être fun!
Quelques nouvelles de la part de quelqu'un qui s'est réveillé dans la fumée de produits chimiques aujourd'hui...
- On peut douter de la pertinence de créer un jeu laid sur la classification Dewey, mais si l'idée vous tentait, c'est trop tard, c'est déjà fait.
- Pour alimenter le débat qui dit qu'on est de plus en plus stupide à cause de la technologie, un article suggère le contraire. Il cite entre autres un auteur pro-évolution vers l'idiotie, Nicholas Carr : “The net's cacophony of stimuli short-circuits both conscious and unconscious thought, preventing people from thinking either deeply or creatively.” There is evidence, the author affirms, that the internet is damaging people’s long-term memory consolidation that he singles out as the true basis of intelligence." En fait, le texte explique qu'on n'est pas en train de devenir plus stupide, on a juste de la difficulté à analyser la quantité astronomique d'informations qui sont désormais accessibles. Sans commentaire.
- Pour finir, un vidéo montrant un gars qui devient fou en écoutant les règles d'utilisation de YouTube qui changent sans cesse.
vendredi 3 septembre 2010
jeudi 2 septembre 2010
Autre alternative au "peer review" traditionel
Nous en entendons souvent parler, les articles de revues qu'on dit "sérieuses" sont soumis au peer review, à la critique par les pairs. Un article du New York Time traite d'une expérience menée par une revue, Shakespeare Quaterly, qui a diffusé des essais d'articles sur internet et a attendu des commentaires, d'experts comme de gens du commun. Une nouvelle manière de recueillir l'opinion de tout un chacun? Mais, comme toujours, ces nombreuses opinions sont-elles toujours pertinentes?
mercredi 1 septembre 2010
Lecture de chevet à Guantanamo
Un article du Time donne une idée du contenu de la bibliothèque qui est mise à la disposition des prisonniers de Guantanamo. On y apprend que le fantastique y tient une large place (Harry Potter, Seigneur des anneaux, Twilight) ce qui est facilement explicable puisque le genre est souvent considéré comme inoffensif. M'enfin, je ne veux pas m'avancer sur ce sujet, j'aurais trop à dire.
On y trouve également des livres de croissance personnelle comme Don't be sad (l'article ne mentionne pas d'auteur, peut-être s'agit-il de Don't be sad, it's not worth it de Patrick Berkery) et des copies du National Geographic (la revue est très appréciée).
Par contre, les livres traitant de religions, d'extrémisme, de l'armée, ou qui proposent trop de violence graphique ou des détails géographiques (comme des plans d'immeubles, de transport en commun) ne sont pas tolérés. Bref, les prisonniers peuvent lire tout ce qu'ils veulent, tant que les soldats sont d'accord avec leurs choix.
On y trouve également des livres de croissance personnelle comme Don't be sad (l'article ne mentionne pas d'auteur, peut-être s'agit-il de Don't be sad, it's not worth it de Patrick Berkery) et des copies du National Geographic (la revue est très appréciée).
Par contre, les livres traitant de religions, d'extrémisme, de l'armée, ou qui proposent trop de violence graphique ou des détails géographiques (comme des plans d'immeubles, de transport en commun) ne sont pas tolérés. Bref, les prisonniers peuvent lire tout ce qu'ils veulent, tant que les soldats sont d'accord avec leurs choix.
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