mercredi 19 octobre 2011

Propriété intellectuelle

Il est dit que l'originalité n'existe pas, que toute oeuvre est une copie d'une autre, que ce soit conscient ou pas. Ce texte de Kenneth Goldsmith aborde la question du plagiat et de la copie à l'ère de l'Internet, mais également dans le passé. Est-ce vraiment plus facile aujourd'hui de copier un texte? Devrait-on s'en offusquer autant? Ce qui est certain, c'est que le sujet est loin d'être clos.

Comme vous le savez sûrement, certaines couleurs sont la propriété exclusive de personnes ou de compagnies. Serait-ce envisageable de déposer une demande de brevet pour tout ce qui touche la culture orale? De s'approprier des savoirs ancestraux qui sont transmis de génération en génération? Dans un monde où tout s'achète, pourquoi pas? Plus...

Le gouvernement du Canada, maintenant qu'il est majoritaire, a ressortir des tiroirs sa loi sur le copyright. Il y a plusieurs textes à ce sujet. L'un d'eux, sur BoingBoing, traite des DRM et indique qu'avec la loi, il serait interdit d'enlever ces cadenas, même si le but est légal. On peut même dire qu'il serait interdit d'enlever les DRM sur un travail dont nous sommes propriétaires.

Dans un autre texte, l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) est également contre ce texte de loi, car "l’ajout de l’éducation aux motifs de l’“utilisation équitable” et les nouvelles exceptions à la Loi au bénéfice des bibliothèques, des institutions d’enseignement et des consommateurs en général sans compensation pour les créateurs constituent une expropriation du droit de propriété intellectuelle, et donc une sorte de vol légalisé qui n’en devient pas pour autant légitime." Bref, personne n'est content sauf les industries.

Un autre débat chaud : HathiTrust et sa campagne de numérisation de documents théoriquement orphelins. The Authors Guild, ainsi que des regroupements d'auteurs canadiens et australiens ont déposé une plainte contre ce projet, alléguant que certains auteurs d'oeuvres étaient encore vivants! Pour l'instant, le projet se poursuit.
Article du Library Journal à ce sujet et un texte de l'UNEQ

Sur le même sujet, L'Express annonce que Gallimard, Albin Michel et Flammarion ont suspendu leur guerre contre Google qui numérisait leurs oeuvres sans leur consentement. Ils tenteront de s'entendre en dehors des cours.

Pour terminer, une nouvelle trouvée sur Wired qui résume une saga de violation de copyright. Joel Tenenbaum a été retrouvé coupable d'avoir téléchargé et partagé 30 morceaux musicaux par le biais de Kazaa et condamné à payer 150 000$ par morceau. Une fois porté en appel, la sentence avait été réduite à 2 500$/morceau, mais finalement la première peine a été réinstaurée.

lundi 17 octobre 2011

Lecture

Selon deux chercheurs de UC San Diego, connaître un spoiler n'enlève pas la joie de lire un livre ou d'écouter un film. En fait, ce pourrait même rendre l'expérience meilleure! Pour ou contre? Plus...

Un charmant texte qui fait la promotion de la découverte de la lecture. L'auteur est en faveur de laisser les enfants lire ce qui les attire (dans la limite du raisonnable, on s'entend) même si ce n'est que la couverture qui leur plait. C'est dans ces moments-là qu'on fait des découvertes intéressantes! Personnellement, j'ai lu de nombreux livres seulement à cause de leur couverture...

Un site intéressant qui relie des questions à des livres. Par exemple quel livre traite de comment être heureux, de si Dieu existe, etc..

Un texte d'opinion en faveur de la lecture, de la redécouverte de textes qui ne sont pas nécessairement nouveaux, du plaisir de se balader dans une bibliothèque, un des rares endroits qui propose encore du divertissement gratuitement.

mardi 11 octobre 2011

Internet

Le Nominet Trust est une organisation anglaise qui vise à contribuer au développement d'un Internet sécuritaire et accessible, utilisé pour améliorer la vie des gens et des communautés. Ils ont publié un rapport intitulé “The Impact of Digital Technologies on Human Wellbeing” où il est entre autres question de la possible dépendance que peut causer l'Internet et de la modification du cerveau humain depuis l'apparition du Web, deux sujets chauds et controversés qui font peur, mais qui sont plutôt difficiles à prouver.

Deux articles du journal Le Monde ont également retenu mon intention. Le premier traite des organismes qui contrôlent l'Internet, au niveau mondial et régional. Il n'y a pas d'organisation super puissante qui a la main mise sur Internet, mais ce n'est pas non plus une jungle où tout est possible.

Le deuxième aborde la création d'un logiciel "permettant la création de réseaux sans fil à haut débit 100 % autonomes, qui fonctionneront sur les fréquences Wi-Fi, sans s'appuyer sur aucune infrastructure existante – ni relais téléphonique, ni câble, ni satellite. Ils seront mouvants, horizontaux, entièrement décentralisés et échapperont à toute surveillance, car le trafic sera anonyme et crypté." Y aurait-il finalement une compétition aux grosses compagnies qui tiennent les usagers captifs?

mercredi 5 octobre 2011

Comment choisir un livre?

Pour ceux qui voudraient des critiques de livres écrites par des blogeurs, voici Books Blogs Search Engine. De ce que j'ai entendu, ça donne des résultats de vraies personnes qui aiment lire. De là à savoir ce que valent leurs opinions, ça doit dépendre du blogeur...

Voici aussi deux sites qui suggèrent des livres en se basant sur le goût du lecteur. Avec BookLamp, divers critères sont attribués aux livres alors en indiquant qu'on veut un livre "du style de ...", le site nous suggère des livres qui ont le même profil. Une des choses désagréables de ce site, c'est d'avoir dans les résultats les autres livres de l'auteur cherché. Pas très utile pour découvrir d'autres auteurs...

Un autre site de suggestions : GoodReads. C'est possible de se monter un profil et de recevoir des suggestions ou bien tout simplement de se promener à travers les différentes catégories de romans. Intéressant.

lundi 3 octobre 2011

Wikipédia

Le nombre de contributeurs à Wikipedia est en baisse. Pour pallier à cette chute, les responsables de l'encyclopédie en ligne ont décidé de simplifier le processus d'édition. Ce projet, bien que certains le pensent, n'est pas censé avoir de fin. Plus...

Une façon de gagner des éditeurs serait également d'élargir la définition du savoir. Actuellement, les articles de Wikipedia doivent citer des sources, mais lorsqu'il s'agit d'un domaine qui ne touche qu'à l'oral, les règles ne peuvent pas être aussi rigides. Le New York Times a un article très intéressant à ce sujet.

Une autre facette à ne pas négliger de Wikipedia concerne les biais qui y sont inclus, malgré les règles et la bonne volonté des auteurs. Même en n'exprimant pas directement d'opinion et en citant des auteurs, il est possible d'écrire un texte qui peut induire en erreur celui qui le lit. De nombreux livres qui se veulent sérieux se servent de cette technique. Ce n'est pas nécessairement malveillant, mais il faut toujours se méfier des écrits, quels qu'ils soient. Plus...

Une étude a d'ailleurs démontré que seulement 16 % des nouveaux contributeurs sont des femmes et celles-ci ne font que 9% des changements. Ceci pourrait expliquer un certain manque dans les sujets qui intéressent et concerne plus spécifiquement les femmes. Une encyclopédie majoritairement masculine risque bien entendu d'être biaisée.